Pourquoi agir maintenant ?

Ces sols agricoles fertiles seront définitivement détruits. Cela réduira l’autonomie alimentaire de notre territoire. Pourtant, la crise sanitaire et la guerre en Ukraine nous ont révélé à quel point notre approvisionnement alimentaire est fragile.

Les zones d’activités du Florival et de Soultz ont encore de nombreux emplacements libres à bâtir. La création d’une nouvelle zone ne répond donc à aucun besoin.

Aucune visibilité et aucune garantie sur le type d’emplois créés. Rien ne prouve qu’il s’agira davantage de créations d’emplois correspondant aux profils des demandeurs d’emploi du Florival que de transferts.

Les déplacements induits par cette nouvelle zone soulèvent le problème d’une augmentation du trafic sur la pénétrante (D430) et pouvant créer des bouchons sur l’RD83.

« 27 ha de terres agricoles et 10 ha de zones humides en danger »

Ces sols ont actuellement un rôle essentiel de stockage et d’épuration de l’eau. La station d’épuration d’Issenheim n’est déjà plus conforme. Les besoins de cette nouvelle zone vont encore accroître la pression sur l’eau potable alors que nous subissons les conséquences des sécheresses à répétition.

Ces zones ont un rôle crucial de climatiseur naturel pour faire face aux canicules actuelles et futures.

Une partie de notre faune et flore locales sera détruite.

Cela aura un impact sur les paysages du Florival et notre cadre de vie.

La CCRG a choisi de s’endetter lourdement pour un projet en contradiction totale avec les orientations régionales et le cadre législatif (Loi « Climat et Résilience » et Plan Biodiversité). Il s’oppose avec le Plan climat air énergie que la CCRG vient de signer et avec les récentes crises que nous traversons, alors que les retombées économiques sont très incertaines.