En participant à l'enquête publique "ZAC Daweid", vous pouvez agir pour le bon sens
- Non à l'artificialisation des sols
- Non à la dépendance alimentaire
- Non à la confiscation de l'eau
- Non au dérangement d'espèces protégées
- Non à la défiguration du paysage
- Non à l'encombrement de l'entrée de vallée
- Non à la destruction de zones humides
- Non aux fausses promesses d'emplois
- Non au prétexte fallacieux de la démographie
- Oui aux alternatives vertueuses 🌿
Comment participer
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Prenez connaissance des arguments contre la ZAC Daweid
Retrouvez sur cette page tout ce qu'il y a à savoir sur le projet de ZAC Daweid, ce qui est prévu et pourquoi ce nouvel aménagement est un non-sens (9 catégories d'arguments sourcés)
2
Rédigez votre propre texte : les copiés/collés seront ignorés
Parlez des problèmes qui vous touchent, des situations qui vous inquiètent et de vos préoccupations pour l'avenir : soyez sincères et utilisez des arguments forts pour appuyer votre avis
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Rendez-vous sur le site web (format dématérialisé) ou en mairie (Issenheim)
Complétez le formulaire en ligne ou rendez-vous en mairie (Issenheim) ou à la CCRG (Guebwiller) aux permanences prévues (nouvel onglet) pour écrire ou coller votre avis dans le registre
Rappel du projet et de ses non-sens
La Communauté de communes de la région de Guebwiller (CCRG) a pour projet la création d’une zone d’aménagement concerté (ZAC) sur 29 ha de surface agricole, dont 10 ha de zones humides. La CCRG avance la création de 530 emplois pour cette zone.
- 17 ha pour des entreprises industrielles et PME-PMI
- 0,8 ha pour des entreprises de services
- 11 ha restants correspondent aux espaces publics
Le projet inclut l’aménagement d’un carrefour giratoire (rond-point) à l’intersection de la RD430 et de la rue de l’Industrie et d’un carrefour en T sur la RD3B3.
Artificialisation des sols
Les sols naturels apportent de nombreux bénéfices à l’être humain (en termes de biodiversité, de rafraîchissement de la ville, d’infiltration des eaux de pluie…).
Pour les préserver, la France s’est donc fixée l’objectif d’atteindre le « zéro artificialisation nette des sols » en 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers sur la décennie 2021-2031, par rapport à la décennie précédente 2011-2021.Or, ce sont bien 27 hectares de zones naturelles qui sont menacées de bétonisation à Issenheim. En plus d’être contraire à la loi ZAN, l’artificialisation du Daweid est est non sens lorsque l’on sait que le Rimbach a tendance à sortir de son lit, et la nappe à faire surface (nouvel onglet).
Dépendance alimentaire
Confiscation de l'eau
Les barrages de la Lauch et du Ballon sont actuellement des patrimoines essentiels dans l’alimentation en eau potable de la vallée de Guebwiller.
De gros consommateurs industriels et commerciaux sont présents. Les grosses consommations connues représentent près d’un tiers des consommations en eau potable.(source Schéma d’Aménagement de de Gestion des Eaux)
Or, actuellement, les capacités du barrage de la Lauch sont insuffisantes du fait des déficits pluviométriques, et la station d’épuration d’Issenheim ne peut en l’état pas supporter de nouveaux rejets. Il y a donc un réel risque de pollution supplémentaire du Rimbach et de déficit en eau potable dans la vallée si le projet aboutit.
Dérangement et destruction de biodiversité
Sur les bordures sud-est de la ZAC se trouvent des fossés où niche probablement le Bruant jaune, un oiseau protégé et patrimonial. L’étude d’impact a également recensé une population d’Agrion de Mercure au sud-est, en dehors de l’emprise. Cette espèce de libellules est protégée et d’intérêt communautaire.De plus, déjà pendant les travaux, il est certain que des individus d’espèces protégées ou non seront dérangés voire tués. Alors que les oiseaux et insectes disparaissent peu à peu à cause de l’homme, il est nécessaire de freiner cette destruction de biodiversité.
Défiguration du paysage et nuisances
La vue sur la Massif Vosgien constitue un atout touristique non négligeable. Ajouter du bâti et des constructions industrielles à l’entrée de la vallée du Florival va à l’encontre de la préservation de notre patrimoine. De plus, de nombreux riverains empruntent le chemin le long du Rimbach pour se promener en famille. La partie du Daweid dédiée aux industries va ainsi entraîner une pollution de l’air, visuelle et sonore, ainsi que réduire encore les rares espaces publics naturels auxquels ont accès les habitants d’Issenheim.
Encombrement de l'entrée de vallée (rond-point)
Destruction de zones humides
Les zones humides constituent un moyen reconnu pour maintenir le bon état écologique des eaux et mieux gérer les crues. Elles favorisent le stockage de l’eau dans les nappes phréatiques, soutiennent les débits des cours d’eau et disposent d’une fonction d’épuration importante qui agit comme des filtres naturels pour l’eau. Par ailleurs, elles protègent les berges, les rivages de l’érosion, et les côtes des tempêtes.
À l’échelle mondiale, les sols des zones humides stockent deux fois plus de carbone que l’ensemble des forêts de la planète.Or
Les zones humides représentent une part importante du périmètre de la ZAC et le projet conduit à détruire de 9 à 10 ha d’entre elles
Fausses promesses d'emploi
Selon M. THOUMELIN de l’ADIRA (Agence de Développement d’Alsace), « les gens souhaitent moins se déplacer pour limiter les frais de carburant ». Or, à ce jour, il n’y a pas de visibilité sur le type d’emplois créés « car il est difficile d’anticiper les besoins du marché et donc de connaître à l’avance la typologie des entreprises intéressées ». L’insécurité géopolitique et l’augmentation des coûts de l’énergie rendent les perspectives de création d’entreprises très aléatoires et le chantage à l’emploi encore moins justifiable.
Aucune certitude de retombées économiques
Les sources INSEE indiquent que la population totale des 19 communes qui composent la CCRG est passée de 39 539 habitants en 2014 à 38 823 en 2020. Les projections démographiques à l’horizon 2050 prévoient une diminution durable de la population du Grand Est, dont une baisse de 150 000 habitants pour le seul Haut-Rhin. De plus en plus, le choix d’une résidence n’est pas uniquement lié à l’emploi, mais également à la qualité du cadre de vie. Or, cette création de ZAC induira inéluctablement une détérioration irréversible des paysages de la vitrine du Florival et de l’attractivité du territoire.
Les alternatives possibles
Nous sommes optimistes pour l'avenir du Daweid, des alternatives sont possibles :
- Vastes zones de maraîchage :
- Nous savons que des agriculteurs en bio cherchent des terrains ou installer leurs cultures
- La partie du Daweid la moins humide peut très bien servir de terres pour de l'agriculture raisonnée locale
- Nous pensons que c'est faisable parce que d'autres l'ont fait : avant de cultiver fruits et légumes, la ferme Saint André cultivait maïs et blé (nouvel onglet) ; les actions de Maintien de l’agriculture dans le Marais audomarois (PDF, nouvel onglet) qui consiste à trouver un équilibre entre la biodiversité des zones humides et l’agriculture
- Verger-conservatoire pédagogique :
- Avec l'objectif de préserver des variétés rustiques de fruits par la création d'un verger
- Avec l'objectif d'implanter des ruches, non seulement pour produire du miel local mais surtout afin de proposer une agriculture durable où les abeilles ont un rôle central
- Avec l'idée de faire participer les écoles pour améliorer la connaissance du vivant et encourager les jeunes générations à prendre soin de la nature
- Maraîchage intercommunautaire + Cuisine collective :
- Une vingtaine d'établissements scolaires autour d'Issenheim pourraient bénéficier d'une alimentation bio produite sur place
- Hopitaux et maisons de retraite pourraient aussi être alimentés par cette production et transformation alimentaire locale
- C'est un projet réaliste car il a déjà eu lieu : en Normandie, une comcom emploie un maraicher professionnel pour fournir les cantines locales, 80% de l'approvisionnement provient de ces fruits et légumes
- Microbrasserie, épicerie, conserverie :
- Toujours dans l'idée de produire et transformer les récoltes sur place et générer une économie circulaire à moindre coût pour l'intercommunalité
- Faire de la CCRG un modèle en matière d'agriculture responsable et de développement durable
- Avec l'engagement de participer à la souveraineté alimenaire et de soutenir les producteurs locaux
Toutes ces pistes sont garantes de nouveaux emplois : ils pourraient être générés dans le cadre d’une entreprise d’insertion, permettant ainsi de salarier les personnes en recherche d’emploi et de diminuer le chômage de la vallée à travers une ambition forte d’économie sociale et solidaire.
Nous ne sommes pas seuls
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