Marche pour le climat, la justice et les libertés

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28 septembre à Guebwiller : 300 personnes dans la rue

Luttes pour le climat, la justice et les libertés

En réponse à un appel international, le 28 septembre 2025 à 15h à Guebwiller (Haut-Rhin), 300 personnes de toutes générations se sont rassemblées pour clamer haut et fort :

  • La nécessité d’une vraie feuille de route pour le climat
  • La nécessité de la sauvegarde des terres agricoles
  • La nécessité de repenser nos transports avec le retour du train dans le Florival
  • La nécessité d’agir face aux injustices et à l’arbitraire
  • La nécessité d’agir pour le respect des droits de l’homme

Alors que la municipalité était réticente (nouvel onglet) à une déambulation à travers la ville par crainte de dégâts matériels, les mouvements pour le climat et la justice sociale, dont Alternatiba, ont obtenu l’organisation d’une marche citoyenne de près de 2 kilomètres. La zone de Guebwiller étant centrale à plusieurs luttes (arrêt de l’artificialisation des terres, retour du train, retour des otages Cécile Kohler et Jacques Paris…), le choix de Guebwiller (au lieu de Mulhouse) a paru idéal pour rassembler un maximum de citoyennes et citoyens mobilisés sur le territoire.

Les temps forts de la marche des Résistances

  1. Le cortège a démarré au parc de la Marseillaise, porté par la musique engagée des troubadours.
  2. Les manifestants ont remonté le centre ville de Guebwiller en direction de la Place de la Liberté.
  3. Des discours forts avec pour slogan « Résistance ! » ont été prononcés au pied de l’ancestral Arbre de la liberté.
  4. Le cortège est reparti pour faire son ultime halte sur le parvis de la Mairie. Discours, musique, danse, minute de silence ont ponctué cette station.
  5. Les participants se sont dispersés après quelques derniers discours et poèmes engagés.

Cette déambulation conviviale fait partie des 600 manifestations organisées à l’échelle mondiale pour réclamer justice, liberté et une solidarité internationale face aux risques climatiques.

Manifestants statiques dans un parc
Discours d'introduction de la Marche des résistances
Des panneaux de manifestants, au sol, l'un indique "Urgence climatique"
Au parc de la Marseillaise, avant le départ du cortège
Plusieurs manifestants avancent dans le centre ville, une banderole "Florirail" est visible
Manifestants pour le retour du train dans la vallée
Place de la liberté, un homme monté sur échasses observe le discours, un autre tient un drapeau ATAC
Place de la liberté, discours de résistance
Centre ville, les manifestants observent une jeune danseuse de hip hop
Danse sur la musique Y'a plus de saisons (Gauvain Sers)

Faire entendre la voix des peuples en prévision de la Cop30

Du 10 au 21 novembre prochain se tiendra la COP 30 (nouvel onglet), évènement qui rassemblera les acteurs de l’ONU à Belém do Pará au Brésil autour des enjeux climatiques actuels et à venir.

Le cri d’alarme des peuples amazoniens

La manifestation mondiale du 28 septembre s’inscrit dans le mouvement Draw the line (nouvel onglet), un mouvement international en soutien à la déclaration des peuples autochtones d’Amazonie.

Dans cette déclaration, les représentes de 9 pays et de peuples du bassin amazonien rappellent notamment que la forêt amazonienne, aujourd’hui menacée par les activités humaines, est pourtant vitale pour la planète. En effet, en 2014, une étude de la nasa confirmait que les forêts naturelles d’Amazonie pompaient plus de dioxyde de carbone qu’elles n’en rejetaient dans l’atmosphère, prouvant le rôle essentiel du bassin amazonien dans l’équilibre terrestre. Malheureusement, la déforestation et les incendies qui ravagent régulièrement ces forêts remettent en question leur capacité d’absorption du CO2.

Les défenseurs de l’environnement qui luttent en Amazonie, quant à eux, sont régulièrement ciblés voire assassinés. Il est donc question ici véritablement de la survie de l’Amazonie, sa biodiversité et ses habitants.

Les déclarants affirment par conséquent prendre une part importante aux discussions afin notamment de :

  • Préserver les territoires autochtones, respecter leurs populations et protéger leurs dirigeants
  • Intégrer des connaissances autochtones dans les stratégies de restauration de l’environnement
  • Créer un calendrier contraignant pour la disparition progressive des combustibles fossiles
Ignorer les peuples autochtones, c’est compromettre toute chance réelle de s’attaquer à la crise climatique.
Déclaration politique des peuples autochtones du bassin amazonien et de tous les biomes du Brésil pour la Cop30
Crédit photo : drawtheline.world

Des manifestations partout dans le monde

Le mouvement a été suivi par 97 pays de tous les continents, avec l’organisation de au moins 600 actions. Selon Greenpeace, en France, ce sont 40 000 personnes qui ont défilé pour le Climat, la Justice et les Libertés.

galerie photos du mouvement Draw the line, une trentaine d'albums photos visibles
Illustration des actions Draw the line dans le monde entier

L’exemple du peuple Mapuche au Chili

Dans le sud du Chili, dans la région de l’Araucanie, au milieu des montagnes et des forêts anciennes menacées par l’exploitation forestière, une famille mapuche se bat pour préserver sa culture et son mode de vie. Trois générations de femmes autochtones – grand-mère, fille et petite-fille – se retrouveront en croisade pour défendre la nature de l’industrie extractive et la grave crise socio-environnementale qu’elles traversent.

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