Ensemble pour défendre nos terres
Le 15 septembre dernier, vous avez été nombreuses et nombreux à répondre présent au pique-nique festif et engagé organisé par notre collectif. Une centaine de participants a en effet été dénombrée, preuve manifeste que « Non, nous ne voulons pas de la ZAC Daweid ».Retour sur le programme
Découverte du site
Dès 11h, vous étiez affairés à découvrir les panneaux et infographies qui documentent notre lutte ou à déguster un gobelet de Crémant généreusement offert par René Muré.Activités créatives et ludiques
Puis, vous avez été invités à vous diriger légèrement en direction des champs de maïs, pour participer à des ateliers créatifs de peinture acrylique à l’éponge, au couteau et pinceau sur galet du Daweid, ou une activité de création d’œuvres éphémères avec des matériaux récoltés sur place tels que des brindilles, feuilles mortes, cailloux… Sous le chapiteau, vous avez même pu jouer à des jeux de plateau africains.Temps musicaux
3 membres du groupe Excalembour vous ont transportés dans leur univers celtique au son de l’accordéon, de la guitare, de la flûte et du violon. Si vous étiez présent ou présente l’après-midi, vous avez également pu profiter des chants féministes a cappella du groupe Volcane du Florival.Animations le long du Rimbach
Vers la fin de la journée, vous avez pu flâner le long du Rimbach côté champs de maïs, au son des oiseaux et des contes qui rappellent aux hommes que l’entraide entre espèces animales et végétales est garante d’un écosystème équilibré. Si vous étiez parti côté forêt, vous n’étiez pas en reste puisqu’on vous a proposé un jeu de mémoire inédit sur la nature et les espèces qui peuplent le Daweid.Activité intergénérationnelle
Si vous étiez un enfant, vous avez pu hurler à plein poumon votre joie de vivre à bord d’un vélo-cargo aux côtés de 2 à 3 autres jeunes passagers.La lutte pour les terres, sujet universel
La journée festive au Daweid a également été le moment opportun de réaliser des images à destination d’un documentaire porté par l’équipe de Raphaële Taquard.
Nous avons également eu la visite imprévue d’une représentante du peuple chilien Mapuche, peuple qui lutte depuis le 16e siècle face à la confiscation de leurs terres ancestrales. Aujourd’hui, les forêts chiliennes sont exploitées massivement par des grands groupes pour leurs ressources. L’état chilien n’hésite pas à envoyer des voitures blindées et à procéder à des arrestations des Mapuche qui occupent illégalement les terres de leurs ancêtres. Un article consacré à ce sujet paraîtra bientôt sur ce blog.