Dernières informations
Au temps fort de la soirée, nous avons recensé 80 participants sans compter les élus. Nous avons été satisfaits de constater que cela représente 2 fois l’effectif de la dernière opération à la CCRG qui comptait une quarantaine de participants. Quoiqu’en disent les détracteurs, cela montre bien l’ampleur de l’engagement des habitants en défaveur du projet ZAC Daweid et de l’artificialisation à tout prix.
Soupe bio collective et solidaire
Le collectif Alternatives Daweid ont invité les citoyens du Florival et d’ailleurs à se retrouver mardi 10 octobre 2023 à 18h30, sur le parvis de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller (CCRG) – 1, rue des Malgré-Nous, à Guebwiller, pour partager une délicieuse soupe aux légumes, paysanne et solidaire. Les ingrédients seront fournis par un maraîcher bio du territoire. Cette initiative répondait à une triple motivation.3 bonnes raisons de participer
Défendre les terres agricoles fertiles à l’entrée du Florival
27 hectares de champs à Issenheim sont menacés par le projet d’aménagement de la ZAC Daweid porté par la CCRG. Or, l’autonomie alimentaire du territoire passe par une impérative préservation des terres et un soutien total des élus à une agriculture vertueuse de proximité. Pour en savoir plus sur les conséquences néfastes du projet ZAC Daweid, la page Pourquoi agir maintenant résume l’ensemble des inconvénients.Répondre au président de la CCRG
Le 6 juillet 2023, s’est tenu un Conseil Communautaire à la CCRG. Pour cette occasion, notre collectif s’est donné rendez-vous devant le bâtiment de la CCRG à Guebwiller, avec l’intention d’illustrer le slogan « Des légumes, pas de bitume ! ». Nous avions donc apporté quelques seaux de macadam concassé et des paniers de légumes. Pour appuyer sur le manque d’écoute de nos élus vis à vis de la pétition de ligne, nous nous sommes tenus silencieux et certains de nous ont couvert leur bouche d’un masque. Au cours du conseil, le président de la CCRG a déclaré que les militants « auraient au moins pu offrir des légumes aux élus ». Mardi soir, les paroles sont devenues acte lorsque nous avons proposé aux élus une bonne soupe aux légumes locaux. Cela rappelle aux décideurs que nos terres doivent nourrir dignement la population et non assouvir les appétits expansionnistes des collectivités.
Intégrer l’action à la « Journée Mondiale de l’Alimentation »
Le 16 octobre 1945 marque la création de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations-Unies (FAO), qui lutte pour éradiquer la faim dans le monde. Comme chaque année le 16 octobre, La journée mondiale de l’alimentation nous rappelle à tous que la sécurité alimentaire, tout comme l’accès à l’eau potable n’est pas acquise. L’organisation indique notamment :« 95 pour cent de notre nourriture est produite dans le sol et tout commence avec de la terre et de l’eau. »N’oublions pas également que, selon l’ONU, 25 000 personnes, dont 10 000 enfants, meurent de faim chaque jour dans le monde. Gaspiller les terres agricoles, ici comme ailleurs, constitue donc un parti pris autant insensé que désastreux.
« Environ 600 millions de personnes dépendent, au moins partiellement, des systèmes alimentaires aquatiques pour vivre. »
« Les zones humides – soit l’écosystème qui accueille la plus grande biodiversité – disparaissent trois fois plus vite que les forêts, et 80 pour cent ont été perdues au cours des 300 dernières années. »
« On s’attend à ce que la demande mondiale en eau augmente de 35 pour cent d’ici 2050. »
